2017 et cela fait 50 ans que les Palestiniens vivent sous occupation militaire israélienne.
50 ans que des enfants grandissent avec des checkpoints qui les séparent de leurs écoles.
50 ans que des familles (sur)vivent dans une économie sous perfusion, victimes de restrictions.
50 ans que des oliviers sont arrachés, des ressources volées, des cultures détruites.
50 ans que les colons et l’armée persécutent violemment, au quotidien, les Palestiniens.
50 ans qu’ils rêvent de liberté… 50 ans qu’ils meurent sous occupation.

50 ans d’occupation et de colonisation.

70 ans de dépossession.

100 ans d’injustice.

En 2017, les Palestinien-ne-s vivent toujours dans la violence quotidienne de l’occupation israélienne. Moins spectaculaire, moins visible, plus insidieuse que des conflits armés ouverts, cette occupation représente pourtant l’une des violences les plus longues et les plus cruelles de l’histoire contemporaine.

VIVRE SOUS OCCUPATION C’EST

Vivre avec l’ombre d’un soldat constamment dans son dos.

L’armée israélienne est omniprésente en Palestine occupée : derrière un bloc de béton, dans une tour le long d’une route, lors d’une fouille nocturne du domicile familial ; elle assiste sans agir aux violences des colons, elle brutalise psychiquement et physiquement. Cette présence permanente, avec son cortège d’abus (pratique systématique des détentions administratives arbitraires, garde-à-vue ou incarcérations d’enfants et d’adolescents, utilisation de la torture…) hypothèque l’équilibre de générations entières de Palestinien-ne-s. Aujourd’hui, près de 40 % des hommes palestiniens sont passés par la prison au moins une fois dans leur vie.

Vivre l’enfermement physique et psychique.

C’est vivre au milieu de centaines de checkpoints permanents ou mobiles, d’un mur pouvant atteindre 9 mètres de haut, de barbelés, de routes sans issue, d’autres réservées aux colons, d’obstacles qui limitent les déplacements quotidiens des personnes ou des marchandises.

En Palestine occupée, les notions de distance et de temps sont irrationnelles : le travail, les études, les relations sociales, tout dépend de l’armée ou des colons. L’ombre de l’occupation paralyse l’économie et le fonctionnement des services publics.

Gaza, quant à elle, est une prison à ciel ouvert, une cage qu’Israël bombarde régulièrement. Sous blocus depuis 10 ans, le taux de chômage y dépasse les 40% et près de 80% de la population dépend de l’aide internationale.

Voir ses ressources disparaître et son identité s’effacer.

C’est voir l’occupant arracher ou brûler ses cultures, voler son eau, ses ressources mais aussi son patrimoine vieux de plusieurs siècles. C’est aussi la présence constante d’une violence psychique : voir sa maison détruite, subir le harcèlement des colons, perdre son droit à résider chez soi, à Jérusalem-Est, vivre l’humiliation d’une fouille brutale devant toute la famille ; autant de sources d’angoisse et de traumatismes profonds.

Vivre sous occupation israélienne, c’est vivre la frustration et la colère, l’impuissance à chaque instant. Et quand la privation de liberté hypothèque l’avenir, elle détruit le corps mais aussi l’esprit.

Vivre dans l’ombre de la colonisation, petite sœur de l’occupation.

Israël décide dès 1967 de lancer une politique active de colonisation en installant des civils israéliens sur le territoire qu’elle occupe. L’ombre de la colonisation recouvre désormais la Palestine occupée : en 2016, on y comptait environ 600 000 colons israéliens, dont 200 000 à Jérusalem-Est et 400 000 dans le reste de la Cisjordanie.

Depuis 1967, l’Etat d’Israël considère d’ailleurs comme acquise l’annexion de Jérusalem-Est, et multiplie les mesures visant à modifier les caractéristiques démographiques et le statut de la ville. À Jérusalem comme ailleurs en Cisjordanie, la colonisation efface du paysage la réalité palestinienne.

Au-delà de l’aspect immoral de la colonisation, son illégalité est aujourd’hui appuyée par un ensemble de textes de juridiction internationale renforcé récemment par la résolution 2334 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

50 ans d’occupation illégale,
immorale et impunie

Plus que l’énumération des horreurs de l’occupation, c’est l’importance du respect du droit international qui nous pousse à crier notre indignation. En effet, depuis 70 ans, une série de textes de droit international condamnent l’occupation et la colonisation : 4ème Convention de Genève, innombrables résolutions des Nations-unies, avis de la Cour internationale de Justice, résolutions européennes. Pourtant, rien ne semble rappeler efficacement à Israël ses obligations vis-à-vis du droit international puisqu’il continue à l’enfreindre en toute impunité. Pire, la résistance à l’occupation, même lorsqu’elle s’inscrit dans le rejet de la violence, n’a abouti qu’à plus de brutalités, de persécutions et de destructions de la part des autorités israéliennes et des colons.

La diplomatie de l’Union européenne et de ses Etats membres n’a jamais tenté de prendre des mesures tangibles pour mettre fin à la politique de nettoyage ethnique en Palestine et à l’israélisation du Territoire palestinien occupé.

Devant le lot d’injustices infligées au peuple palestinien, il est de notre devoir de mieux faire connaître les réalités du terrain et les problématiques en jeu, d’inviter les citoyen-ne-s belges à agir en faisant pression sur notre gouvernement pour qu’ils prennent des sanctions fermes à l’encontre d’Israël, tant que celui-ci ne respectera pas le droit international.

1917

“En Palestine, une Nation a solennellement promis à une deuxième le territoire d’une troisième”. A. Koestler

 

100 ans après : La Déclaration Balfour
Le 2 novembre 1917, Lord Balfour, ministre des Affaires Etrangères de la Grande-Bretagne, signe une « lettre d’intension », dans laquelle il déclare que le gouvernement britannique envisageait favorablement l’établissement en Palestine d’un « Foyer National pour le peuple juif ». Cette lettre est adressée à Lord Lionel Rothschild, député conservateur, banquier et sioniste militant.
La Déclaration Balfour est considérée comme la première grande victoire du sionisme en Europe et la première pierre de construction d’Israël.Elle vient trahir les engagements que la Grande-Bretagne avaient pris dès 1915 auprès de ses alliés arabes. Suite à la victoire des Alliées en 1918 et le démantèlement de l’Empire ottoman, la Palestine passe sous mandat britannique, aux termes des accords Sykes-Picot, sans consultation des populations indigènes. Cette période charnière marque donc les prémices d’une dépossession, contre laquelle les Palestiniens ne tardèrent pas à protester… jusqu’à aujourd’hui.

Face à tant d’injustice vis-à-vis du peuple palestinien qui voit ses droits bafoués depuis 70 ans, notre campagne vise
à vous sensibiliser à la situation sur place, vous inciter à agir et à faire pression sur notre gouvernement pour que des sanctions soient émises à l’encontre d’Israël tant qu’il ne respectera pas le droit international.

AGIR MAINTENANT SI VOUS AVEZ

60 secondes

  • Je signe la pétition
  • Je partage le site
  • Je change ma photo de profil pour afficher mon soutien contre l’injustice de l’occupation

30 minutes

2 heures

  • J’organise une formation en invitant un-e intervenant-e à venir parler de la situation
  • Je participe à une conférence ou à une action en consultant l’agenda

1 semaine

Et encore plus…

La caravane palestine

La caravane Palestine s’arrête à la petite foire de Libramont les 27 et 28 juillet !

Location de parler de consommation Locale ( et pas coloniale ! )

Plus d’infos : http://lapetitefoire.lemap.be/

Organisé par l’ ABP Luxembourg

luxembourg@abp-wb.be

 

La caravane Palestine à Lasemo  !

6 juin

50 ans sous occupation.

La caravane Palestine au Mont des Arts

6-7 aout La caravane Palestine au festival Esperenzah !

Plus d’infos dans l’ Agenda

16-17 septembre

La caravane Palestine au festival Manifiesta !

Plus d’infos dans l’agenda

26-27 aout Fêtes des solidarités à Namur !

Stand, caravane, et plein d’autres surprises.

23 Septembre- Liège

La caravane s’arrête dans la citée Ardente  🙂

Rendez-vous à la 8ème édition des journées ” pains du monde”

https://www.facebook.com/events/144816372749409/?acontext=%7B%22action_history%22%3A%22[%7B%5C%22surface%5C%22%3A%5C%22messaging%5C%22%2C%5C%22mechanism%5C%22%3A%5C%22attachment%5C%22%2C%5C%22extra_data%5C%22%3A%7B%7D%7D]%22%7D

14 mai – Fêtes des partenaires à Tournai

21 mai  – Change le monde

La caravane s’arrête en province du luxembourg. Rendez-vous le samedi 19 mai à chasse  -Pierre

La caravane Palestine à molenbeek !

La caravane Palestine à Ecaussines les 14 et 15 octobre !

« Bienvenue. Entrez visiter la Palestine, avant qu’elle ne disparaisse »
Cette année, la « caravane palestine » sillonnera la Belgique à travers vos festivals, dans des événements locaux ou encore sur les places de village. A la rencontre des citoyens pour exposer la réalité du peuple palestinien qui vit sous occupation depuis 50 ans, la caravane Palestine sera un lieu de discussions et d’échanges sur l’occupation en Palestine, mais aussi sur les solutions et des pistes d’actions »

Agenda

Voir plus

NON, l’occupation ne concerne pas que les Palestiniens, car l’Europe et la Belgique entretiennent cette situation d’injustice, en retirent un profit mutuel (via des relations commerciales et échanges technologiques) et continuent à soutenir le gouvernement israélien.

OUI, il est possible d’agir pour changer l’ordre des choses, mais uniquement si nous sommes nombreux-ses à faire entendre nos voix. N’hésitez plus, passez à l’action.

Une campagne organisee par :

association belgo palestinienne
sci
moc
upjb
solsoc
intal
palestina-solidariteit
pac

Avec le soutien de :

fwb

nous contacter ?

Envoyer un mail à sign@stop-occupation.be / 154, rue des palais 1030 Schaerbeek / tél: +32 (0)2 223 07 56